Photographie : la moitié des jeunes publient sur internet

Les adeptes de la photo numérique prennent au moins 900 photos par an, mais ils sont très peu à les tirer sur papier. C'est ce que révèle le baromètre photo 2009 de l'Association pour la promotion de l'image et de l'Ipsos, publié en prévision du Salon de la Photo, qui montre également que les pratiques n'évoluent qu'en douceur par rapport à l'année dernière, au profit du reflex numérique notamment.

Les reflex numériques sont ainsi déclenchés en moyenne 1 900 fois par an, plus de deux fois plus que compacts. Le reflex numérique est d'ailleurs le seul type d'appareil à gagner un nouveau public cette année, 14% des possesseurs d'appareil photo en possèdent désormais un (en hausse de 4 points), alors que la suprématie du compact numérique reste stable avec 77% des photographes amateurs équipés. Les téléphones portables dotés d'une fonction photo capturent quant à eux une moyenne de 250 clichés par an, mais seulement 46% des mobinautes assurent en conserver au moins les trois quarts, alors que ce chiffre grimpe à 77% pour les compacts et à 72% pour les reflex.

Une fois capturées, 94% des utilisateurs archivent leur photo sur leur ordinateur, environ 50% sur un support de stockage externe (CD, DVD ou disque dur) et 26% les partagent sur un réseau social comme Facebook. L'étude révèle d'ailleurs que les sites communautaires servent de plus en plus à partager des photos, en particulier pour les lycéens, étudiants et jeunes couples, en dépit d'une perte de confiance pour ces derniers, qui s'explique vraisemblablement par les péripéties autour des conditions d'utilisation de Facebook. 60% des photographes amateurs consultent ainsi des photos de leur proche en ligne.

Elles restent le plus souvent dématérialisées, puisque seules 24% des personnes interrogées disent (faire) imprimer au moins la moitié des photos issues de leur compact, alors que la sélection plus restreinte mentionnée ci-dessus amène ce chiffre à 27% pour celles issues d'un reflex.

Il est enfin intéressant de noter que bien qu'il soit loin d'être le seul gage de qualité d'un appareil, le nombre de pixels est l'argument majeur du choix d'un appareil photo, qu'il soit compact ou reflex. La simplicité d'utilisation est fort logiquement un des critères d'achat des compacts, tandis que la rapidité de déclenchement et la sensibilité, deux des grandes lacunes de ces derniers, ont convaincu les acquéreurs de reflex.

Un câble pour tous les remplacer : Intel Light Peak

Intel a profité de l'IDF pour présenter une technologie pour le moins inattendue baptisée Light Peak. Et pour une fois, le nom de code est presque bien choisi puisqu'en rapport avec l'utilité de la technologie comme le soulignait David Perlmutter. Bien sûr... rien à voir avec Ibex Peak... Mais revenons en à Light Peak qui est une nouvelle interface haut débit de connexion pour périphériques. Fonctionnant aussi bien avec des périphériques externes, comme des baladeurs MP3 ou un écran, ou bien des périphériques internes, comme des disques SSD, Light Peak utilise évidemment la fibre optique. Le débit annoncé est de 10 gigabits seconde, c'est à dire un débit 20 fois supérieur à celui de l'USB 2.0. Assez compact, le module Light Peak peut accueillir deux connecteurs optiques.

La technologie Light Peak pourrait voir le jour dès 2010 selon Intel alors que la connectique s'annonce plus fine et comme pouvant couvrir de plus grande distance par rapport aux actuels câbles en cuivre : jusqu'à 100 mètres. Intel dit travailler avec l'industrie pour faire de Light Peak un standard mais Intel n'a pour l'heure pas indiqué si cela incluait l'IEEE, ou non.

On se demande toutefois comment Light Peak se positionne face à l'USB 3.0 dont l'une des moutures était censé permettre l'utilisation de la fibre optique pour atteindre les débits les plus élevés.

Windows 7 : la date de sortie est confirmée

Il ne faudra donc que trois ans à Microsoft pour concevoir Windows SevenNom de code du successeur de Windows Vista. Windows Seven est un projet dont l’aboutissement n’est pas prévu avant 2010 au plus tôt. Après les retards.... C’est Bill Veghte, vice-président en charge de WindowsNom que portent les systèmes d’exploitation avec interface graphique de Microsoft. Windows est apparu dans les années 80. Il s’agissait alors d’une in..., qui a confirmé cela par une date de commercialisation en janvier 2010.

Vista, OS de transition

Cette rapidité à concevoir ce nouveau système d’exploitation, tranche avec le temps faramineux qu’il a fallu à Microsoft pour proposer un successeur à XP (six ans). Cela prouve, s’il fallait encore une preuve, que VistaDernière grande version en date de Windows, sortie début 2007. Windows Vista est la première grande révision de Windows depuis XP. Elle apporte une no... est plus que jamais un OSUn système d’exploitation, connu également sous son nom anglais Operating System (OS) est un ensemble de programmes responsables de la liaison entre l... de transition, amputé d’une bonne partie de ses fonctions originelles et n’ayant pas encore fait ses preuves en terme de stabilité.

Veghte est en tout cas confiant et avoue même que le développement suivait bien son cours et que ce Windows 7 (connu précédemment sous le nom de code Vienna) serait dans les temps.

Hadopi : vote solennel à l'Assemblée le 15 septembre

Comme prévu, l'examen du second volet de la loi Hadopi sera bien examiné à l'occasion de la session parlementaire extraordinaire du Parlement qui débutera le 14 septembre prochain. La date du vote solennel a même été fixée, mardi, à l'occasion de la conférence des présidents : il est prévu pour le 15 septembre, dans l'après-midi, après les questions au gouvernement (voir le calendrier de l'Assemblée nationale).

Si le texte est approuvé, il devra dans les jours suivants passer devant une commission mixte paritaire, réunissant sept députés et sept sénateurs, qui se chargera d'harmoniser les texte respectivement issus du Sénat et de l'Assemblée nationale. Le nouveau texte ainsi rédigé sera alors à nouveau soumis au vote des deux Chambres. En cas de conflit, c'est l'Assemblée qui aura le dernier mot.

A l'issue de ce processus, le projet « Hadopi 2 » pourrait faire l'objet d'un examen par le Conseil constitutionnel, si les détracteurs du texte sont suffisamment nombreux pour prétendre à sa saisine. On se souvient que c'est cette étape qui avait été fatale à la première mouture de la loi, vidée de sa substance répressive au motif de plusieurs violations des droits constitutionnels.