mercredi 29 octobre 2008

NVIDIA GeForce 9800 GTX

Les semaines se suivent et les lancements produits se succèdent chez NVIDIA, et se ressemblent ! Deux semaines après la sortie du GeForce 9800 GX2, une semaine après l'aventure Quad-SLI, NVIDIA lève aujourd'hui le voile sur le GeForce 9800 GTX, sa nouvelle carte graphique haut de gamme appelée à remplacer la célèbre GeForce 8800 GTX sortie en novembre… 2006 !

Près d'un an et demi après le lancement de son G80, alias GeForce 8800 GTX, NVIDIA lui donne enfin un successeur sous la forme du GeForce 9800 GTX. Mais autant vous prévenir d'emblée, ce GeForce 9800 GTX n'a de GeForce 9 que le chiffre ! Car derrière le lustre de la nouveauté se cache la désormais célèbre puce G92, une puce qui anime déjà les GeForce 8800 GT, GeForce 8800 GTS 512 Mo et le GeForce 9800 GX2 ! Le GeForce 9800 GTX qui nous intéresse aujourd'hui incarne donc la quatrième déclinaison du G92, voire la cinquième si l'on considère le plus discret GeForce 8800 GS. Tour d'horizon des caractéristiques.

NVIDIA GeForce 9800 GTX

dimanche 26 octobre 2008

Titan quest : Un RPG comme Diablo ou Sacred

14 heures. Tiens, je me ferais bien une petite partie de Titan Quest, le fameux hack'n slash créé par Brian Sullivan, l'un des papas de la série Age of Empires. Le jeu se lance, je reprends mon personnage resté dans le dernier village visité, et en route pour l'aventure. Après quelques dizaines de minutes, voilà que je gagne un niveau grâce à mes combats victorieux contre plusieurs monstres. En plus, la résolution d'une quête secondaire m'a permis d'avoir une superbe épée de la mort qui tue. Je ne peux pas quitter maintenant, il faut que je teste la nouvelle compétence que j'ai acquise et l'efficacité de mon arme...

Titan Quest

Quelques dizaines d'ennemis trucidés en moins, je me dis qu'effectivement, cette arme est excellente et que ma compétence capable de créer une nymphe qui m'aide avec son arc me rend vraiment très fort. Mais c'était sans compter sur un énorme boss bloquant le passage et qui, soit dit en passant, fait quatre fois ma taille. Le premier affrontement se solde par un cuisant échec, me renvoyant à la dernière fontaine de renaissance avec une dette d'expérience. Bon, il est temps de bien se préparer. Cette fois-ci, je ne vais pas y aller à l'aveuglette. Je fais donc le plein de potions de soin, j'achète une nouvelle armure au commerçant le plus proche, et me voilà paré pour affronter à nouveau cette grosse créature. Hourra ! Cette fois-ci, je l'ai eu ! Et la récompense était à la hauteur de l'enjeu puisque j'ai eu droit à tout plein de points d'expérience et à un bouclier de set. Comme dans Diablo 2, il existe en effet des objets de set dont les pouvoirs sont décuplés si vous possédez toute la collection. En l'occurrence, si je trouve l'épée et le casque éponyme, je profiterai d'une vitesse d'attaque augmentée et d'une meilleure résistance aux sorts élémentaires. Petit coup d'oeil sur ma montre et là, c'est la stupeur ! Quoi ? Il est déjà 19h30 ! Et moi qui croyait qu'il n'était que 16 heures ! Ce petit récit résume parfaitement ce qu'est Titan Quest : un soft capable de vous tenir littéralement scotché devant votre PC et de vous retirer toute notion de temps. Ce signe ne trompe pas : c'est la marque des grands jeux.

Test Titan Quest PC - Screenshot 170Le cycle jour-nuit est pris en charge.

Titan Quest, c'est un peu Diablo 2 puissance quatre. Un terrain de jeu beaucoup plus grand, plus de villages, plus de monstres, plus de quêtes... Et tout ça avec un gameplay assez proche, du moins, pour l'essentiel. Le but est bien sûr d'avoir un personnage le plus puissant possible en gagnant de l'expérience et en l'équipant des meilleurs items. Le système de sauvegarde est semblable à celui du hit de Blizzard puisque dès que vous quittez le jeu, l'enregistrement est automatique. Pas question de charger une ancienne partie si vous perdez contre un boss, puisque votre échec sera aussi mémorisé. Excellent, car cela met sur les épaules du joueur une certaine pression. De plus, Titan Quest a aussi piqué à Diablo 2 ses raccourcis clavier. Par exemple, il vous suffit d'appuyer sur Alt pour voir les objets laissés au sol par les monstres que vous avez tués. Bref, le jeu se prend en main très facilement, surtout si vous connaissez déjà le titre de Blizzard.

Test Titan Quest PC - Screenshot 171Certaines créatures sont immenses.

Le mode multijoueur ressemble également beaucoup à celui de son modèle. En fait, c'est une sorte de Battle.net ouvert. Le solo et le multi sont donc intimement liés puisqu'un même personnage peut être indifféremment utilisé dans les deux modes. En clair, votre avancée en multijoueur est sauvegardée de la même manière qu'en solo. Vous pouvez prendre votre perso solo pour continuer l'aventure en multijoueur et vice versa. Signalons que ce sont les joueurs eux-mêmes qui créés les serveurs. Si vous n'arrivez pas à passer un boss en solo, vous pouvez donc créer une partie en multi et demander de l'aide puisqu'il est possible de jouer à six en coopératif (pas de PvP pour l'instant). Le plus intéressant, c'est évidemment qu'à plusieurs, on peut s'échanger des objets. Un archer pourra troquer une épée dont il ne se sert pas contre un arc dont le guerrier n'a que faire. Réunir un set complet est aussi plus facile grâce à l'échange. Un doute subsiste néanmoins au sujet de la triche. Comme les données concernant vos personnages sont sauvegardées sur le disque dur, il y a certainement des petits malins qui vont aller les trifouiller pour avoir plus de vie ou s'octroyer d'autres bonus. Comme dans le multi ouvert de Diablo 2, il y aura certes des tricheurs, mais aussi des personnes qui joueront de façon honnête. Mais bon, on est tout de même en droit de regretter qu'un système semblable à celui de Battle.net fermé, avec ses sauvegardes placées sur des serveurs distants limitant véritablement l'utilisation de cheats, n'ait pas été implémenté. Autre petit regret, il n'y a pas de chat dans l'interface de recherche des parties. Dommage, mais cela ne nuit en rien aux nombreuses qualités de Titan Quest.

Test Titan Quest PC - Screenshot 172On a droit à un système de portails à la Diablo 2 pour voyager entre les villages.

Evidemment, le jeu d'Iron Lore a ses spécificités, à commencer par son contexte. Vous incarnez un héros humain qui a pour mission de trouver un moyen de mettre fin au chaos provoqué par les titans qui se sont récemment échappés des entrailles de la Terre dans lesquelles Zeus les avait enfermés. Ce sera l'occasion de parcourir quatre mondes, chacun étant inspiré d'une mythologie différente avec ses décors, son bestiaire et son ambiance. On a droit à la Grèce antique, à l'Egypte, à Babylone et à la Chine. Chacun de ces niveaux est vraiment immense et il vous faudra une quarantaine d'heures avant de les avoir tous parcourus. Cependant, et comme dans Diablo 2, la fin ne signifie pas que vous pourrez mettre le jeu au placard, loin de là. En fait, en terminant une première fois le soft, vous débloquez un niveau de difficulté un peu plus corsé qui permet de continuer l'aventure avec des monstres inédits, plus costauds, donnant plus d'expérience et des armes plus puissantes. Avec les trois niveaux de difficultés présents, vous imaginez bien que la durée de vie est colossale. En plus, il y a même un éditeur de maps, si bien qu'on retrouvera certainement de nouvelles aventures créées par les joueurs eux-mêmes à télécharger sur le net. Le moins que l'on puisse dire, c'est que vous n'êtes pas prêt de désinstaller Titan Quest de votre disque dur !

Test Titan Quest PC - Screenshot 173Les quêtes secondaires sont nombreuses.

Côté gameplay, la progression est assez classique puisqu'il faut gagner de l'expérience en tuant des monstres et en accomplissant des quêtes. A chaque montée de niveau vous gagnez des points d'aptitude que vous pouvez affecter librement à l'une des caractéristiques suivantes : santé, énergie, force, intelligence ou dextérité. Vous gagnez aussi des points de maîtrise qui servent à acheter de nouvelles compétences (sorts...). A la différence de Diablo 2, vous ne choisissez pas votre classe au début de la partie. D'ailleurs, il n'y a pas de classes à proprement parler, mais plutôt des maîtrises. Il en existe de huit types : chasse, défense, esprit, guerre, nature, ruse, tempête et terre. Chacune donne accès à un arbre de compétences propres. C'est au niveau 2 que vous pourrez sélectionner votre première maîtrise. Si vous choisissez "tempête", vous pourrez acquérir des compétences permettant d'infliger des dégâts de glace, alors que si vous prenez "chasse", vous aurez des compétences tournées vers la maîtrise du tir à l'arc.

Test Titan Quest PC - Screenshot 174Admirez le traitement des lumières et des ombres dynamiques.

Au niveau huit, vous pourrez choisir une deuxième maîtrise. Les points gagnés lors d'une montée de niveau peuvent alors être dépensés dans n'importe laquelle des compétences des deux arborescences que vous avez choisies. C'est à ce moment que se décide la classe définitive de votre personnage. Les combinaisons sont multiples. Par exemple, nature + guerre = champion, guerre + ruse = assassin. Vous pouvez très bien faire un guerrier qui jette des boules de feu ou encore, un jeteur de sort qui manie l'arc. Attention cependant à ne pas trop vous disperser dans l'acquisition de vos compétences car il vous serait alors difficile d'acquérir les sorts les plus puissants de vos deux arborescences. Mieux vaut donc se concentrer sur un seul arbre, quitte à ne mettre que quelques points dans le second histoire d'acheter une ou deux compétences vous facilitant la vie. Si vous vous êtes trompé, pas d'affolement puisqu'il suffit de racheter (moyennant finances) les points de maîtrise mal dépensés. Hormis les deux maîtrises, rien n'est donc figé et c'est tant mieux.

Test Titan Quest PC - Screenshot 175A droite, mon inventaire et ma fiche de personnage, à gauche, le stock du marchand.

A côté d'une durée de vie colossale, d'un contexte intéressant et d'un gameplay très au point, Titan Quest nous gratifie d'une réalisation de haute volée. Le moteur en 3D isométrique a permis de créer des décors d'une finesse ahurissante. En outre, le bestiaire varié se compose de créatures mythologiques superbement modélisées. Quant aux effets d'ombre et de lumière, ils sont parfaitement maîtrisés, et on a plaisir à voir les environnements changer tout au long de la partie grâce à la prise en charge du cycle jour-nuit. Bref, c'est vraiment joli et c'est un véritable plaisir que de voyager dans cet univers, d'autant que l'on est accompagné par des compositions musicales très réussies. Hormis un mode multijoueur légèrement en deçà de celui de Diablo 2, on a donc vraiment du mal à trouver quelque chose à redire à Titan Quest. Bien réalisé sur tout les plans, il est à n'en pas douter un excellent choix pour tous les amateurs de hack'n slash et pour tous ceux qui sont désireux de découvrir ce genre popularisé par la série des Diablo.

Super.panda , le 26 juin 2006

Les notes

  • Graphismes 18/20

    Les graphismes sont très jolis avec des effets d'ombre et de lumière à tomber par terre ainsi qu'un bestiaire varié superbement dessiné. Attention cependant, une bonne configuration est nécessaire pour jouer sans saccades.

  • Jouabilité 19/20

    Diablo 2 a fait des émules puisque le gameplay de Titan Quest s'en rapproche beaucoup. Néanmoins, le titre a quelques particularités qui lui donnent une personnalité propre. En l'occurrence, le système de maîtrises est très bien pensé.

  • Durée de vie 19/20

    Le jeu est beaucoup plus long que Diablo 2. Avec un immense territoire à explorer dans les trois niveaux de difficulté, un mode multijoueur et un éditeur de niveaux, vous n'êtes pas prêt d'arrêter à arpenter les vertes prairies et les sombres catacombes de Titan Quest.

  • Bande son 16/20

    De jolies compositions, des bruitages convaincants, que demande le peuple ?

  • Scénario 16/20

    Le contexte dans lequel se déroule l'aventure est vraiment très plaisant. Les quatre mondes à explorer ont chacun un esprit propre grâce à l'utilisation de mythologies différentes.

  • Note Générale 18/20

    Quel jeu mes amis, quel jeu ! Titan Quest s'impose comme étant la seule alternative valable au grand Diablo 2. Grâce à sa réalisation soignée, à son gameplay parfaitement réglé et à son énorme durée de vie, il risque bien de vous faire passer des dizaines d'heures scotché devant votre PC. Excellent.

Crysis : LE jeu aux graphismes époustouflants

Tout le monde l'attend depuis des mois pour savoir si au final Crysis prendra la place convoitée de FPS de l'année. Digne successeur de Far Cry, Crysis prouve s'il était encore besoin que Crytek est un orfèvre du FPS, de véritables artistes.

Crysis

A sa sortie Far Cry avait scotché le petit monde du FPS en réunissant d'innombrables qualités regroupées là où personne ne portait le regard, trop occupé à lorgner sur Doom 3 ou Half-Life 2. Aujourd'hui, on ne s'est pas laissé prendre, tout le monde sachant que les anciens créateurs de démos techniques de Crytek en ont dans le ventre. On ne passera pas des heures à vous parler de la qualité technique de Crysis. Si vous avez le PC qui va bien, vous aurez sous les yeux la crème de la crème, la Formule 1 de la 3D. Voilà, c'est dit, mais ça, qui l'ignorait après les vidéos et les screenshots du jeu ? Evidemment, tout ceci a un prix, le jeu mettant à plat les configurations les plus musclées quand on le pousse en Very High.

Test Crysis PC - Screenshot 76Le mode camoufflage dans un pur style Predator. La gueule de porte-bonheur en moins quoi.

En 2020, vous et vos petits camarades issus de l'élite de l'armée américaine vous retrouvez plongés au coeur des Philippines, sur une île de fort bonne taille à la jungle bien dense. C'est ainsi que démarre la première phase du jeu dans laquelle vous serez parfois seul, parfois accompagné d'une armée entière. Tout ça pour tenter de comprendre pour quelle raison l'armée nord-coréenne se passionne tant pour un site de fouilles archéologiques qui se révélera être le site du crash d'un vaisseau alien évoquant un congélateur géant. C'est donc dans la jungle que vous ferez vos armes avec la Nanocombinaison. D'une simple pression, son porteur peut ouvrir un menu radial donnant accès aux aptitudes spéciales. Vitesse, force, armure ou camouflage à la Predator. Chacune de ces capacités consommera votre énergie de façon différente. L'armure videra vos piles uniquement lorsque vous prendrez un coup, la vitesse donnera lieu à de brefs coups de boost, la force diminue à chaque coup porté, enfin le mode invisible ponctionne vos réserves à chaque mouvement. L'une des très grandes forces de Crysis réside dans cette Nanocombi, en particulier si on la couple avec l'environnement ouvert de la jungle et le système d'intelligence artificielle qui l'anime. Même si certaines limites naturelles existent, la jungle de Crysis est largement assez ouverte pour qu'on y trouve une multitude de voies à suivre pour rallier nos divers objectifs qui, par une habile narration, changeront parfois en cours de route ou se verront adjoindre des objectifs secondaires facultatifs. Prêt à en découdre avec les forces ennemies ? Foncez par la route principale. Plutôt envie qu'on vous laisse en paix ? Percez votre chemin à travers les fougères. En plus, ça vous donnera l'occasion de contempler les environnements simplement grandioses du jeu et noter comme la végétation s'anime quand on la traverse.

Test Crysis PC - Screenshot 77Oh ben, c'est une bien jolie déflagration ça dites.

L'accomplissement des objectifs lui-même vous laissera le choix des armes. La Nanocombi est l'outil idéal pour celui qui souhaite choisir son approche. Furtif ou bourrin, la maîtrise des capacités spéciales autorise un peu toutes les folies. Si au démarrage on a tendance à se limiter, on réalise vite que s'approcher en mode furtif, basculer en Force pour saisir un ennemi et le balancer sur le reste de la troupe avant de repartir en Armure ou en Vitesse pour finir le travail au shotgun, ça a du bon. De même, en pensant vite et bien, on finira par avoir recours à des combinaisons de pouvoirs inattendues, précisément pour faire face à ce qu'on n'avait pas prévu. Sans parler de l'approche plus vicelarde puisque la physique avantageuse du titre prendra tout son sens lors des combats. Les arbres qui cèdent sous les impacts ou les cahutes qui s'effondrent ne sont pas seulement esthétiques, ils sont aussi pratiques. Pourquoi ne pas attirer vos ennemis sous un toit qu'on aura gentiment piégé au C4 pour ensuite se tirer en mode furtif et tout faire sauter ? Ou faire tomber quelques palmiers de-ci de-là ? L'ouverture du terrain de jeu, la diversité d'approches possibles et les réactions de l'I.A., qui vous contourne, appelle des renforts et communique, font de Crysis, au moins dans cette première section un titre qui regorge de surprises que l'on pourra pratiquer à de nombreuses reprises sans rejouer la même séquence. La jungle de Crysis devient rapidement ce qu'on appelle dans le jargon super hype du video game : une sandbox pour gameplay émergeant. Et en plus, c'est beau à en mourir.

Test Crysis PC - Screenshot 78La visite du vaisseau alien, à chacun de voir ce qu'il en pense, mais au moins, ça ne laisse pas de marbre.

Mais le jeu évolue au gré de la progression. Au cours de votre exploration, seul ou accompagné, de la jungle, vous serez amené à faire usage de véhicules, notamment un blindé, dans une phase qui sur le coup ferait presque penser à du Call Of Duty. Presque seulement, puisque vous pourrez quitter la machine afin de trouver un moyen de libérer la voie en allant neutraliser les défenses ennemies. Nettoyez les soldats porteurs de lance-missiles et allez faire le ménage dans les blindés ennemis avant de passer en mode Camouflage pour approcher des chars et leur coller une charge sur le blindage. Tout ça avant d'en venir à l'une des phases de jeu FPS qui reste la plus déroutante que j'ai connue : l'entrée dans le vaisseau alien et sa progression en apesanteur. Pour être honnête, mon avis divergera sans doute de l'opinion générale, mais personnellement, j'aurais bien raccourci le tout d'une bonne moitié néanmoins la scène reste assez mémorable et ouvre surtout sur la suite du jeu, qui n'a simplement plus rien à voir avec sa première partie.

Test Crysis PC - Screenshot 79Notez le givre sur votre arme, classe hein ?

Voilà donc que les vilains E.T. s'éveillent et projettent leur souffle glacé sur une partie de l'île. On nous fait alors comprendre que la sandbox, c'est fini, le jeu devient soudainement plus linéaire et scripté. Enfin, avant de comprendre ça on contemple le nouvel aspect de l'environnement, votre arme couverte de givre, la visière de la combinaison qui gèle quand on reste immobile, je sais, j'ai dit qu'on ne s'étalerait pas sur l'aspect technique mais une fois encore, ça vous arrache une rétine en quelques images. Mais l'environnement ou la progression ne sont pas les seuls éléments à changer. Fini les nord-coréens vindicatifs, place aux créatures de l'espace qui ressemblent à s'y méprendre aux pieuvres mécaniques de Matrix. Elles sont loin d'être futées, mais ont du répondant pour compenser la noix qui leur sert de cerveau. Et on arrêtera là le listing des niveaux qui visait surtout à montrer la structure du jeu et sa façon de renverser ses propres codes de façon à constamment surprendre le joueur. D'abord libre comme l'air, vous serez ensuite soumis à une mise en scène tonitruante qui jouit d'une réalisation de rêve. Alors, Crysis est-il le FPS de l'année ? Si ce n'est pas le cas, je vois mal qui pourrait prétendre prendre sa place.

Test Crysis PC - Screenshot 80L'interface permet de modifier vos armes à la volée.

Pour autant, il n'est pas parfait. On trouvera çà et là des passages plus regrettables que d'autres. J'ai déjà mentionné la traversée du vaisseau alien qui risque de devenir une beau sujet de discorde, on pourra ajouter cette fuite à travers la forêt, poursuivi par un hélico. Visiblement conçue comme une scène où les développeurs espèrent voir le joueur à bord d'une jeep ou équipé d'un lance-missiles, elle devient une plaie pour celui qui n'a ni l'un ni l'autre, contraint de courir en se mettant régulièrement à couvert pour recouvrer sa santé, ce jusqu'à trouver un abri à l'objectif suivant. L'IA peut également être surprenante, souvent très performante, elle a ses passages à vide et laisse des soldats en plein désarroi face à la mort, hébétés sans doute par votre superpuissance, quand ils ne sont pas simplement figés sur place. Plus embêtants, les bugs sont une tare dont Crysis n'est pas exempt, du retour inopportun au bureau de Windows (et sous Vista, c'est beaucoup de souffrance) à l'objectif qui ne se déclenche pas, il va rapidement falloir qu'EA publie un patch pour apporter un peu de stabilité à l'ensemble. La physique elle-même a ses coups de mou, tirer sur un mirador au lance-missiles pour voir le sniper qui l'occupait ne même pas avoir bougé d'un poil, ça fait tout drôle. Enfin, et c'est finalement le plus gros regret, Crysis manque de corps. Il a la technique, le gameplay ouvert, l'ambiance, mais il lui manque l'atmosphère, la personnalité, le truc qui fait tilt, comme on l'a vu dans d'autres shooters, de Deus Ex à Half-Life 2. Ce n'est pas franchement grave en soi, mais c'est sans doute ce qui lui manque pour devenir une référence ultime. Du coup, c'est simplement une énorme référence du FPS solo.

Test Crysis PC - Screenshot 81La gestion de la lumière qui filtre à travers les feuilles et les nuages lourds est impressionnante.

Quant au multijoueur, il est bien plus solide que celui de Far Cry, démontrant que Crytek sait tirer profit de ses erreurs, peu nombreuses ceci dit. Le mode qui retiendra l'attention est évidemment le Power Struggle dans lequel les deux équipes doivent se lancer à la conquête de points de contrôle dont la possession donne accès aux armes ou aux véhicules indispensables à l'assaut de l'objectif principal. En marge, il faudra également penser à prendre les bâtiments de respawn et surtout à ne pas avancer tête baissée sans disposer d'un nombre de points suffisant, sous peine de ne rien pouvoir acheter. Assez subtil, ce mode est secondé par un simple deathmatch tout ce qu'il y a de plus quelconque.

Dinowan , le 16 novembre 2007

Les notes

  • Graphismes 19/20

    Une fois encore, Crytek livre son bébé qui s'impose comme un nouvel étalon graphique. On franchit un véritable cap technologique, qui plus est dans un environnement ouvert totalement interactif. Bon, l'ennui, c'est que pour profiter de tout ça, il faut un PC de l'espace ou consentir à quelques sacrifices.

  • Jouabilité 18/20

    Au premier abord, on prend Crysis pour un Far Cry amélioré, grosse erreur. Le gameplay vous laisse libre d'agir en profitant des possibilités offerts par la combinaison et l'environnement vivant et réactif. Ce qui n'empêche pas Crytek de surprendre avec une seconde partie plus linéaire mais tout aussi réussie. On ne regrettera que quelques passages un peu déroutants.

  • Durée de vie 17/20

    Comptez une moyenne de 8 à 10 heures pour terminer le jeu une première fois, près de 15 en mode Delta, tout en gardant à l'esprit qu'il possède un excellent potentiel de rejouabilité. De plus, le multijoueur a vraiment de quoi aider à rentabiliser son achat.

  • Bande son 17/20

    Moins bon que la VO, le doublage VF reste d'excellente qualité. Notez qu'en mode Delta vous pourrez même jouir du doublage coréen des soldats ennemis. Les thèmes musicaux sont également un petit régal pour les tympans.

  • Scénario 14/20

    Si le scénario n'est finalement pas vraiment trépidant, sa narration et la mise en scène compensent cette faiblesse de fort belle manière.

  • Note Générale 18/20

    Il suffit d'un PC actuel pour profiter de Crysis, certes, pas au maximum de son potentiel technique mais qu'importe, car in fine, le bébé de Crytek n'est pas qu'une vitrine technologique, c'est avant tout un excellent FPS solo d'une grande richesse. A n'en pas douter le FPS de l'année malgré ses quelques imperfections qui, fatalement, ressortent comme des pixels morts sur un écran blanc immaculé. La rançon de l'excellence, c'est que l'on tolère moins bien les défauts.

Far Cry 2 : Un jeu attendu

On voyait en lui l'un des FPS de l'année, un blockbuster visant la perfection. Far Cry 2 marche sur les traces d'un illustre prédécesseur et nous emmène visiter une Afrique qui se voudrait plus vraie que nature. Mais la beauté ne fait pas tout, il faut aussi une tête bien remplie pour que les choses tiennent sur le long terme.

Far Cry 2

Quelque part en Afrique, un pays est en proie à une guerre civile où deux factions se disputent le pouvoir, approvisionnées en arme par un certain Chacal que vous avez décidé de débusquer. Pour y parvenir, vous travaillerez pour ses clients, l'APR et l'UFLL, les seules entités pouvant vous rapprocher de ce trafiquant d'armes. Voilà le pitch de Far Cry 2 et la raison pour laquelle vous allez passer 30 bonnes heures plongé dans une Afrique plus vraie que nature. Si on devait résumer ce qui va suivre dans ce test, on pourrait dire que Far Cry 2 est beau, immersif, qu'il offre une liberté d'action des plus appréciables et quelques moments mémorables mais que ses qualités sont handicapées par une IA déroutante et surtout des éléments de gameplay et des missions annexes d'une lourdeur pénible. Pour les détails, suivez le guide dans un environnement totalement ouvert divisé en deux parties, le nord et le sud. Le premier point remarquable est évidemment la qualité technique et esthétique du jeu, particulièrement sur PC, pour peu qu'on ait la machine qui va bien. Lumières, changements climatiques, végétation, Far Cry 2 est un véritable simulateur d'Afrique d'une grande beauté. La cerise sur le gâteau à ce sujet étant qu'une fois une partie chargée, il n'y a qu'un seul loading lors du passage entre les deux cartes, nord et sud et à moins que vous n'utilisiez le système de bus pour vous déplacer rapidement, vous ne serez jamais entravé par un écran de chargement. L'immersion qui résulte de cette prouesse technique est réelle et compte beaucoup dans la liste de qualité du jeu. Elle est d'ailleurs renforcée par divers petits détails comme le fait qu'on lise une vraie carte ou qu'il faille dormir pour faire s'écouler le temps plus vite. Seul petit regret, la nuit, un peu moins convaincante que les autres moments de la journée. Mais on chipote.

Test Far Cry 2 PC - Screenshot 135Chaque mission principale propose un ou deux gros spots de snipe. La méthode sans doute la plus efficace.

Comme dans S.T.A.L.K.E.R. vous serez amené à décrocher vos missions principales auprès de l'une ou l'autre des deux factions du jeu, l'APR et l'UFLL que vous trouverez dans les grandes villes du pays, ces missions ayant le plus souvent pour objectif le vol ou la destruction selon le mode habituel « aller, tuer, revenir ». Systématiquement, une fois un contrat en poche, votre allié principal du moment vous passera un coup de fil pour vous proposer un objectif complémentaire susceptible de faciliter votre tache. En bon jeu ouvert, Far Cry 2 vous laisse toute latitude pour choisir votre approche d'une mission. Avant toute chose, il faut évidemment s'équiper, de préférence en allant dépenser son argent chez l'armurier pour s'assurer d'utiliser des armes en bon état. Là encore, la volonté de coller à une certaine réalité fait que les armes ramassées au combat s'enrayent, voire vous explosent au visage. Fusil de snipe, mitrailleuse, arme équipée de silencieux, lance-roquettes, mortier ou lance-flammes, vous aurez de quoi monter votre arsenal personnel et choisir ensuite si vous êtes adeptes de l'infiltration, du snipe ou de la destruction massive. Reste à choisir l'heure à laquelle vous aller opérer. La liberté de choix, c'est toujours plaisant. A vous donc de préparer le terrain, de repérer les lieux puis de passer à l'assaut en sachant jouer avec le terrain. Les snipers par exemple, prendront le soin de se trouver deux ou trois bons spots de tirs et de dénicher les stocks d'armes qui feront un joli feu d'artifice au milieu du camp ennemi. Véritable jeu bac à sable, Far Cry 2 a du coup beaucoup de choses à offrir en variant les plaisirs et en proposant de multiples méthodes d'approche qui seront de plus influencées par un élément souvent imprévisible : le feu. Qu'il fasse le ménage à votre place ou qu'il vous déloge de votre planque, cet élément perturbateur a toujours son mot à dire lors des combats.

Test Far Cry 2 PC - Screenshot 136L'IA de Far Cry 2 en un screen. En fait d'intelligence, c'est plutôt une agressivité artificielle.

En marge de ces missions principales qui a elles seules représentent une campagne d'une trentaine d'heures, on trouvera un petit lot d'autres missions annexes. Missions d'assassinats obtenues par des appels anonymes, missions de destructions pour le compte de l'armurier qui nous récompense avec de nouveaux jouets ou encore quête de médicaments, ces composantes secondaires ont la fâcheuse manie de se répéter et d'être toutes rigoureusement identiques, à savoir que dans les deux premiers cas, il s'agira le plus souvent d'un convoi qu'on fera, par exemple, sauter en posant des explosifs sur son trajet avant de partir. La plupart du temps, elles sont courtes, si courtes qu'on aura finalement passé plus de temps à se rendre sur place qu'à remplir la mission elle-même. Ce qui nous amène au gros point noir du jeu, précisément ce ratio temps de combat/temps passé à faire des trucs inutiles. On aborde donc les fameuses lourdeurs de Far Cry 2.

Test Far Cry 2 PC - Screenshot 137La malaria est une vraie plaie qui oblige à remplir des missions fastidieuses.

Quoi que vous fassiez, missions principales ou missions annexes, dont celles de la malaria sur lesquelles nous reviendrons, préparez-vous à un long calvaire sur les pistes. Il faudra d'abord aller décrocher un contrat, puis vous rendre sur les lieux de son exécution, des trajets souvent longs mais encore rallongés par la présence de nombreux postes de garde dont la plupart ne peuvent pas être contournés, en particulier dans la seconde moitié du jeu. Il faudra donc s'arrêter, faire le ménage puis reprendre son chemin. Au cours des premières heures, on apprécie cet ajout au challenge jusqu'à ce qu'on réalise que chaque point de contrôle nettoyé est aussitôt repeuplé par des ennemis tout frais. Conséquence ? Vous devrez les éliminer à chaque passage ou tenter de passer en force en espérant ne pas être suivi par une jeep. Au bout de la douzième fois on commence à se lasser un peu, surtout quand on doit passer 3 ou 4 checkpoints de suite qu'on a déjà dépeuplé 5 fois. A cela, il faut ajouter les patrouilles. Très fréquemment, mais vraiment très, très fréquemment, vous croiserez une jeep embarquant un chauffeur et un type aux commandes d'une mitrailleuse montée. Le schéma sera alors immuable, la jeep fonce sur votre véhicule, vous descendez pour tuer le tireur, puis le chauffeur qui vient de descendre à son tour. Ensuite, on répare sa bagnole et on reprend la route jusqu'au prochain arrêt, une autre patrouille, un autre poste armé. Ces arrêts forcés, on les tolère au début, au bout de quelques heures, on n'en peut plus car au final, il n'est pas rare de mettre plus de 20 minutes à se rendre quelque part pour finalement en passer à peine 10 à vraiment remplir une mission et donc à faire quelque chose d'intéressant. Ensuite, il faut repartir en sens inverse.

Test Far Cry 2 PC - Screenshot 138Posez une charge, attendez, faites péter et voilà le convoi est mort.

Dans le même registre, Ubisoft Montréal a décidé de filer la malaria au joueur. Cette maladie a donc un impact sur le jeu. Parfois, vous serez frappé par une attaque de fièvre qui va vous handicaper. En dehors de la prise de médicament, vous ne pouvez plus rien faire, autant dire que si ça vous prend en plein combat, vous êtes mal parti. Mais ce sera encore pire si vous n'avez plus de cachets. Voilà pourquoi, de temps à autre, il faudra vous soumettre à l'exercice de la quête de médocs. Et ne comptez pas faire une suite de missions pour vous faire un stock, c'est impossible. Pour obtenir votre médecine, il n'y a qu'une seule solution : venir en aide aux réfugiés qui tentent de fuir. Vous irez d'abord voir un type qui vous filera des passeports que vous devrez délivrer dans une autre cabane. Dire que ça n'a rien de passionnant est un doux euphémisme et lorsqu'on fait le cumul, si on arrive à surmonter les problèmes de transports évoqués plus haut quand on sait qu'on aura le loisir de remplir une mission intéressante, quand il s'agit simplement de faire le facteur pour éviter de crever comme un loser parce qu'on nous a refilé la malaria, c'est autre chose.

Test Far Cry 2 PC - Screenshot 139La variété des environnement est impressionnante.

Du coup, le joueur oscille entre plusieurs sentiments contradictoires. Le plaisir procuré par l'immersion et la liberté d'action qui permet de gérer les missions les plus intéressantes à sa guise et la frustration induite par le temps considérable perdu en futilité, en missions de livreur et en franchissements de points de contrôle. Il reste pourtant un dernier point à voir, l'intelligence artificielle dont la qualité peut faire d'un jeu un hit ou pas. Les inquiétudes relatives à l'I.A de Far Cry 2 ne sont pas nouvelles et elles ne font que se confirmer. Une fois de plus on reste déconcerté par son attitude très variable. A titre d'exemple positif, si vous jouez en sniper, il vous faudra bouger régulièrement pour éviter qu'elle ne vous repère et vous contourne. Ce qu'elle fera. Soudainement, vous réaliserez que des types sont venus vous prendre par derrière ce qui est très bien, mais ce qui serait encore mieux c'est qu'ensuite ils ne restent pas plantés à 100 mètres pour essayer de vous avoir au fusil à pompe. En somme, oui l'I.A pense à vous contourner, mais ça s'arrête là. De même, on verra parfois les ennemis se mettre à couvert, ou rester à découvert sans qu'on s'explique une telle irrégularité dans la prise de risques. Certains ennemis tirent dans la mauvaise direction alors que d'autres sont capables sans problèmes de vous aligner à longue distance avec une mitrailleuse pendant que vous vous déplacez en véhicule, un tir virtuellement impossible avec une telle précision. En somme, l'IA de Far Cry 2 est complètement inconstante mais base son fonctionnement sur l'agressivité pure. Le meilleur exemple c'est celui de ce type pris dans les flammes qui au lieu de s'enfuir préfère continuer à me tirer dessus. Il n'y a rien d'intelligent là-dedans mais on peut en profiter pour saluer une telle abnégation. Ca force le respect.

Outre sa campagne solo, Far Cry 2 embarque bien évidemment un mode multi. C'est sur le long terme que l'on pourra juger de son intérêt puisqu'il est livré avec un éditeur puissant qui devrait l'alimenter en cartes fraîches qui profiteront de la physique du mode solo et donc du feu. Vous y trouverez du deathmatch en solo et en équipe, un capture the flag et le mode Uprising qui repose sur la domination d'une zone qui ne peut être conquise que par le leader d'une équipe.

Dinowan , le 23 octobre 2008

Les notes

  • Graphismes 18/20

    Ce n'est pas fréquent ces derniers temps sur les jeux multi supports alors on le mentionne : la version PC profite vraiment des hautes configurations. Far Cry 2 offre une vision de l'Afrique impressionnante, des effets de lumières à la météo en passant par la végétation, le tout dans un environnement ouvert sans chargement de zone et offrant une multitude de décors différents. On ne pourrait que chipoter sur les arbres qui ont parfois une drôle d'allure et sur les modèles de personnages mais franchement, ce serait mesquin.

  • Jouabilité 15/20

    L'environnement ouvert laisse le joueur choisir son approche de chaque mission et un certain nombre d'imprévus fait que les choses se déroulent souvent de façon inattendue. Malheureusement les bons moments du jeu sont alourdis par des missions annexes fastidieuses et des trajets interminables rendus pénibles par les postes de garde et les patrouilles incessantes. 20 minutes de lourdeur pour 10 minutes de plaisir, c'est un peu bancal.

  • Durée de vie 17/20

    Les missions principales occupent entre 25 et 30 heures, suivant le mode de difficulté qui influe sur les soins et on peut ensuite compter sur la quarantaine de quêtes annexes pour prolonger la durée de vie. Il restera ensuite le multijoueur pour rentabiliser un peu plus l'achat.

  • Bande son 16/20

    On trouve quelques thèmes musicaux excellents et les effets sont tout aussi immersifs que les graphismes. En revanche, les lignes de textes des ennemis sont ultra répétitives et souvent incohérentes. Les quelques dialogues accompagnant la signature d'une mission sont de bonne qualité.

  • Scénario 12/20

    Les jeux en environnements ouverts sont difficiles à mettre en scène et la narration de Far Cry 2 en souffre, décousue elle peine à mettre en valeur un scénario qu'on oublie facilement, préférant mettre en lumière certaines incohérence (détruire un stock de médicaments contre la malaria est une drôle d'idée quand on est malade comme un chien).

  • Note Générale 15/20

    Jouer à Far Cry 2 et profiter des bons points qu'il a à offrir ne se fera pas sans accepter de s'accommoder de certaines tares. Son IA et ses trajets sans cesse interrompus par des broutilles sans intérêt et chronophages ou encore l'irritante idée de la malaria. Pourtant, l'extrême qualité de son moteur 3D en fait un ravissement pour les yeux et aide à nous plonger dans les missions primaires de Far Cry 2, celles qui laissent au joueur la possibilité d'expérimenter et d'agir à sa guise pour venir à bout des occupants des lieux. Si vous avez toujours rêvé de vous prendre pour un mercenaire en Afrique, vous trouverez sûrement votre bonheur.

dimanche 19 octobre 2008

Bonjour

Je viens de créer ce blog et je suis content de vous le présenter.